Qui sont-elles ?
- (à gauche) Sandrine GIANORSI-TELLIER 48 ans, Rivesaltes SALARIEE EDF
- (au centre) Guilaine BONHOMME alias Guitoune 49 ans, Bages SALARIEE EDF
- (à droite) Karin PORTARIES 52 ans, Perpignan FONCTIONNAIRE TERRITORIALE
3 amies des Pyrénées Orientales motivées par la même passion : les autres! Cette aventure regroupe nos valeurs : la responsabilisation, le respect, la solidarité, l’engagement et le dépassement de soi. Outre le fait de marcher pour le secours populaire et être cleanwalkeuses, nous sommes les ambassadrices de la prévention pour le cancer de la prostate au travers de notre association etatsorp’n gazelles.
POUR QUOI participer au trek’in des gazelles 2024 ?
@Sandrine Tellier
Je participe à ce défi sportif pour repousser mes limites physiques et mentales et pour soutenir une cause qui me tient à cœur.
Au-delà de l’effort, chaque étape représente un engagement humanitaire, une manière d’impacter ma réalité tout en me dépassant.
@Karin Portaries
Ma participation à ce trek illustre le dépassement de soi. Le sens de mon action est de me prouver que je suis capable de relever ce challenge sportif. L’effectuer en plus avec deux amies est vraiment top !
De tels évènements doivent être vécus et partagés avec des gens qu’on aime.
Pour conclure, ce trek est également solidaire, environnemental : un défi au quotidien. Et surtout, notre équipe féminine MARCHE pour que les hommes continuent à croire en leur rêve.
@Guitoune
Sportive, passionnée et profondément attachée aux valeurs de solidarité et d’entraide, je participe à ce trek parce que cette expérience sera pour moi une occasion unique de mettre mes compétences et mon énergie au service de mes « gazelles ».
Je souhaite me challenger, me surpasser et surtout sortir de ma zone de confort car la navigation n’est pas un sujet facile pour moi.
Le fait de le faire avec tris amies est aussi une grande motivation.
Quel apport de la « Process Communication Model© » pour votre équipe ?
@Sandrine Tellier
Pour ma part, PCM a été indispensable, non seulement pour que mes coéquipières connaissent mon profil et que je connaisse le leur. Cette étape nous a permis, de nous améliorer pour mieux nous dépasser.
@Karin Portaries
Process Communication Model a permis que je connaisse ma base et ma phase. Je peux ainsi mieux me connaitre, me comprendre. J’ai développé mes points forts satisfait mes besoins et pris en compte les leurs.
Cette connaissance a apporté beaucoup pour notre équipe. Elle sera primordiale lors du trek que ce soit pour traverser des moments difficiles ou vivre pleinement des moments heureux.
@Guitoune
PCM m’a permis d’être conscience de ma personnalité et de mieux me connaître. J’ai pu comprendre aussi la personnalité des gazelles sans porter de jugement. J’étais déjà convaincue que nous sommes toutes les trois différentes mais cela nous a permis de s’écouter au-delà de ce qui n’est pas dit : les peurs, les doutes …
J’ai pris conscience qu’une émotion bien que nécessaire ne doit pas durer plus de 5 mn si tel est le cas c’est qu’il a quelque chose de caché derrière.
Je repense à mon expérience avec la « colère » …. Clin d’œil à toi Didier.
En quoi ce défi vous a permis de vous remettre en question ?
@Sandrine Tellier
Cette expérience collective et l’accompagnement de dBo a permis que j’accepte que la perfection ne soit pas indispensable pour réussir un projet.
@Karin Portaries
L’accompagnement de Didier Rondel au sein de dBo m’a permis d’accepter d’exprimer avec plus de facilité mes faiblesses ou de mieux les intégrer.
Accepter de prendre la main tendue ; de sourire, voire de rire, lorsque je commets des erreurs ou que je me trompe.
En fait, arrêter ou essayer au moins d’être la plus forte et d’être parfaite. Dire oui pour toujours arrêter de faire plaisir à mon détriment, pour être aimée quoi !
@Guitoune
J’ai appris à accepter de ne plus être parfaite pour que les autres m’aiment. Ou vouloir faire plaisir de peur de perdre leur amour, bref accepter de ne pas savoir faire …. Et j’en suis libérée ! Yes
Comment se sentir Importante, Compétente et Appréciée dans le regard de ses collègues ?
@Sandrine Tellier
Connaître sa base et sa phase en PCM ainsi que celles des autres permet en premier lieu par introspection de prendre du recul sur le sentiment perçu par rapport aux paroles des co-équipières.
A l’inverse, sans perdre son « naturel » nous pouvons moduler le jugement porté sur les actions des co-équipières.
@Karin Portaries
En sachant comment nous « fonctionnons » raisonnons ou ressentons les mots ou les actions grâce au PCM et à tous nos échanges avec Didier, nous savons qui a besoin d’être félicité, remercié, de faire un bisou le matin, de laisser la parole ou le leadership à tour de rôle.
Chacune trouve « sa » place dans l’équipe et se sent appréciée, importante et compétente individuellement mais aussi et surtout collectivement.
@Guitoune
En incarnant mon rôle : m’assurer de bien comprendre l’impact de mon activité sur l’équipe et l’organisation. En prenant des initiatives : Proposez des idées et des solutions.
Montrer que je suis proactive peut renforcer mon sentiment d’importance. Aider les gazelles : Offrir mon aide aux gazelles, être un soutien pour elles, nous féliciter, nous encourager, s’autoriser à rouspéter sans prendre les choses pour sois.
Lors des entraînements, comment avez-vous pu agir sur le système plutôt que de pointer les fautes ?
@Sandrine Tellier
L’accompagnement de dBo – avec la liberté de parole lors de nos échanges – a permis que chacune s’exprime sur son vécu débriefé après les entraînements ou nos préparations.
Chacune d’entre nous, gardons en mémoire que le « tu tues ».
@Karin Portaries
S’encourager, se soutenir et se féliciter dès que besoin apparait. Même si le résultat est perçu « négatif ».
Nous sommes une équipe et nous sommes solidaires l’une de l’autre.
dBo nous a permis d’y arriver, d’exprimer non seulement les mots mais d’incarner les gestes de soutien. Cet accompagnement a donc fortement favorisé et facilité nos échanges et nos entrainements.
Nous échangions systématiquement lors de notre retour les points positifs et négatifs de notre entrainement.
Cela nous a permis de ne rien garder pour soi, d’éviter les conflits et de partager ainsi notre ressenti et nos impressions au service de notre équipe.
@Guitoune
Sortir de nos schémas de culpabilité.
Se féliciter pour nos victoires, et nos efforts, prévoir un « cri de guerre » et si une des gazelles se trompe, eh bien nous avons toutes le droit de vivre nos erreurs pour progresser. C’est la base de l’apprentissage et du vivre ensemble
Ne pas faire de reproche, c’est être responsable de ses actes et les assumer.
Nous sommes une équipe et nous devons nous soutenir.
Le mot de la fin
dBo.fr est ravi de soutenir ce trio ambitieux.
Bonne Chance les filles !!!!
Didier Rondel